19 mars 2010
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08:47
Bonjour à tous!
N'est-ce pas ceci arriva?
N'est-ce pas la fille de Mafongang refusa d'épouser le chef du village?
De force elle fut conduite à la chefferie.
N'est-ce pas son frère alla reprendre sa soeur à la chefferie?
- Si fait!
Voilà pourquoi Fondop fulminait ce jour-là, le regard mauvais dardé sur une case de femme qui fumait comme les autres, la case de Mafongang... Il avait su. Il venait de prononcer le verdict, un verdict extrême, sans appel, si jamais il y consentait un jour, nécessiterait un rite complexe.
Le lendemain, il passa à l'exécution de la sentence: faire sortir Mafongang de sa case et barricader la porte au moyen de deux bambous croisés et fixés aux quatre angles de celle-ci; retrouver son ami intime pour qu'ensemble ils aillent à la chefferie faire cause commune avec le chef, surtout en déshéritant le fils, en modifiant son testament oral qu'ensemble ils étaient venus autrefois confier au chef.
Bien entendu devant le père, le chef ne donna plus raison au fils. Si le fils avait été informé auparavant du choix porté sur lui pour succéder un jour à son père, sa destitution lui aurait peut-être fait mal. Mais ce genre de chose n'était jamais communiqué à l'interressé. C'était un secret jalousement gardé dans un cercle fort restreint de personnes, lesquelles pouvaient, le moment venu, bien qu'à leurs risques et périls, trahir la parole du mort en attribuant la succession à un fils tout à fait différent du premier. Le fils ne savait donc rien. La seule chose qu'il pouvait redouter c'était l'effet de la malédiction.
Ce qui pouvait lui manquer, c'était la concession du père, cadre dans lequel, il avait toujours vécu jusque-là.
"La malédiction pour porter, doit être justifiée".
Ainsi réfléchissait le fils.
"Père tu as parlé, moi aussi, je parle. Tes paroles ne seront suivies d'effet que si les Dieux, estimant que tu as raison, te cautionnent. Moi aussi je parle pour demander et dénoncer une injustice. Attrister la vie entière d'un être humain en l'obligeant au nom du droit parternel de décision, à la passer dans une situation rebutante, n'est-ce pas injustice?"...
Donc que les Dieux arbitrent entre mon père d'une part, et fassent découvrir un jour de quel côté se trouve la raison.
A suivre...Le destin de Mafongang et ses enfants
Quand on attrape un héritier, il est habillé comme ca lorsqu'il se présent aux autres. C'est aussi une tenue de danse.
Bonne journée à tous!
N'est-ce pas ceci arriva?
N'est-ce pas la fille de Mafongang refusa d'épouser le chef du village?
De force elle fut conduite à la chefferie.
N'est-ce pas son frère alla reprendre sa soeur à la chefferie?
- Si fait!
Voilà pourquoi Fondop fulminait ce jour-là, le regard mauvais dardé sur une case de femme qui fumait comme les autres, la case de Mafongang... Il avait su. Il venait de prononcer le verdict, un verdict extrême, sans appel, si jamais il y consentait un jour, nécessiterait un rite complexe.
Le lendemain, il passa à l'exécution de la sentence: faire sortir Mafongang de sa case et barricader la porte au moyen de deux bambous croisés et fixés aux quatre angles de celle-ci; retrouver son ami intime pour qu'ensemble ils aillent à la chefferie faire cause commune avec le chef, surtout en déshéritant le fils, en modifiant son testament oral qu'ensemble ils étaient venus autrefois confier au chef.
Bien entendu devant le père, le chef ne donna plus raison au fils. Si le fils avait été informé auparavant du choix porté sur lui pour succéder un jour à son père, sa destitution lui aurait peut-être fait mal. Mais ce genre de chose n'était jamais communiqué à l'interressé. C'était un secret jalousement gardé dans un cercle fort restreint de personnes, lesquelles pouvaient, le moment venu, bien qu'à leurs risques et périls, trahir la parole du mort en attribuant la succession à un fils tout à fait différent du premier. Le fils ne savait donc rien. La seule chose qu'il pouvait redouter c'était l'effet de la malédiction.
Ce qui pouvait lui manquer, c'était la concession du père, cadre dans lequel, il avait toujours vécu jusque-là.
"La malédiction pour porter, doit être justifiée".
Ainsi réfléchissait le fils.
"Père tu as parlé, moi aussi, je parle. Tes paroles ne seront suivies d'effet que si les Dieux, estimant que tu as raison, te cautionnent. Moi aussi je parle pour demander et dénoncer une injustice. Attrister la vie entière d'un être humain en l'obligeant au nom du droit parternel de décision, à la passer dans une situation rebutante, n'est-ce pas injustice?"...
Donc que les Dieux arbitrent entre mon père d'une part, et fassent découvrir un jour de quel côté se trouve la raison.
A suivre...Le destin de Mafongang et ses enfants
Quand on attrape un héritier, il est habillé comme ca lorsqu'il se présent aux autres. C'est aussi une tenue de danse.
Bonne journée à tous!
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